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HISTORIQUE

 

L’histoire de Fernand Sauget

L’ORIGINE DE L’ASPTT ORLEANS par Fernand SAUGET.

 

En 1939, la France a déclaré la guerre à l’Allemagne.

La France a donc fait appel à tous les mobilisables pour former son armée.

Suite à cette décision, l’administration des Postes a donc été obligée d’engager des jeunes étudiants et bacheliers de 18 à 22 ans pour remplacer les rappelés sous les drapeaux.

C’était le cas du centre de tri de la Poste d’Orléans-gare, environ 75 employés à cette époque.

Ces jeunes, issus du Loiret et du centre de la France étaient bien heureux d’entrer dans l’Administration des P.T.T à Orléans et d’avoir ainsi évité une nomination sur Paris et sa banlieue.

Les horaires du centre de tri étaient le travail en équipes 3/8 6 jours par semaine. Ce système avait l’intérêt de resserrer les liens d’amitié et de camaraderie entre ces jeunes.

L’année 1940-1941 a vu arriver le rationnement, le couvre-feu, les bombardements et la présence de l’envahisseur et a vu ces jeunes perdre du jour au lendemain, leurs loisirs favoris du dimanche, les salles de bal et les filles.

Devant cette situation pénible, nos jeunes postiers ont envisagé de créer une équipe de football. Certains avaient pratiqué cette discipline soit au collège soit au lycée.

C’était une idée géniale.

Devant leur détermination, ils se sont totalement investis pour former un bureau avec un Président, Roger FOURCADE , un Tarbais un peu âgé qui a pris son rôle très au sérieux ; un Secrétaire, Robert CASTILLE, originaire du Lot et Garonne et un Trésorier, Robert CHAUMENY.

Ils se sont engagés totalement dans leurs nouvelles fonctions, téléphonant à l’ASPTT de PARIS pour avoir des renseignements sur les formalités administratives à remplir pour officialiser le club prenant aussi des contacts auprès du District du Loiret de Football, mairie, préfecture et autres. Il a fallu aussi trouver un terrain.

Un patronage, « la Laurentia », club sportif de la paroisse de St Laurent, un quartier de notre ville, qui possédait une équipe de basket, avait un terrain inoccupé mais pas d’équipe de football, nous a prêté celui-ci. Il se situait en pleine nature au milieu des champs à l’emplacement de l’actuel magasin Auchan de St Jean de la Ruelle. On y accédait par un étroit chemin.

Un jeu de 10 maillots a été acheté. A cette époque, une équipe se composait uniquement de 10 joueurs et il n’y avait pas de remplaçant. Un ballon nous a été attribué par la Direction de la Jeunesse et des Sports.

N’ayant pas de gardien de but, j’ai proposé un ami d’école dont le père travaillait aux P.T.T, Hubert CIRADE.

Voilà comment l’A.S.P.T.T Orléans est née et que nos jeunes footballeurs ont commencé leur premier match. Nous étions dans la saison 1940-1941.

Des rencontres amicales ont été conclues avec des clubs d’Orléans et de l’agglomération Orléanaise.

Les déplacements se faisaient à bicyclette. Mais hélas, les résultats n’ont pas suivi. Les raisons sont nombreuses, pas d’entrainement, joueurs n’évoluant pas à leur place, etc…

Toutefois, nous avons revu tous ces problèmes et avons réussi à équilibrer notre jeu ainsi que les résultats.

La saison 1941-1942 et les suivantes, ont vu l’A.S.P.T.T d’Orléans s’engager dans le championnat départemental du Loiret géré par le District du Loiret. Et moi, Fernand SAUGET, embauché aux P.T.T en 1941 et qui pratiquait la natation en été aux Enfants de Neptune d’Orléans, j’ai été enrôlé d’office, vu ma jeunesse, dans cette équipe de football.

J’ai donc fait mes premiers pas dans le football et ceux-ci se sont révélés positifs car gaucher de naissance, j’ai été désigné normalement ailier gauche de l’équipe. Ma vitesse, mes débordements et mes centres m’ont permis de devenir titulaire de cette équipe.

Les saisons 42-43 et 43-44 a vu l’A.S.P.T.T d’Orléans participer régulièrement au championnat et coupe du Loiret.

Pour les déplacements, un collègue a trouvé un marchand de pommes de terre qui était d’accord pour nous transporter lors des matchs dans la région Orléanaise, sur un camion plateau à gazogène.

Les joueurs étaient blottis derrière la cabine, quelquefois frigorifiés mais toujours satisfait.

Nous avons connu, au cours de ces 2 saisons, des résultats qui nous maintenaient à ce niveau.

Puis arrive Août 1944 et la libération. Alors la joie est revenue et dès lors, il n’était plus question de football. Nos jeunes postiers ne désiraient qu’une chose, retrouver les salles de bal et les fêtes dont ils avaient été privé pendant 4 années.

L’A.S.P.T.T s’est donc mise en sommeil la saison 44-45. Mais une saison sans football pour ces jeunes qui avaient pris goût à évoluer sur les terrains, ce sport commençait à leur manquer.

Le football corporatif qui se jouait le samedi et qui regroupait les équipes d’usines mais aussi d’administrations, a fait les yeux doux à l’A.S.P.T.T afin de les attirer dans leur giron. Suite à plusieurs pressions, le club s’est laissé séduire et s’est engagé dans ce championnat corporatif aussi sérieux et aussi régulier que celui du District du Loiret.

Dès lors, le club évoluait selon ses résultats, soit le samedi pendant la saison, soit l’année suivante le dimanche en championnat FFF.

De sa création en 1941 à la saison 51-52, on recrutait uniquement parmi le personnel de l’administration des P.T.T ce qui limitait la source de nouveaux adhérents. Mais l’absence d’entraîneur diplômé se faisait cruellement  sentir. Les séances d’entraînement, ou chacun faisait ce qu’il voulait, se terminaient par quelques séances de tirs au but, délaissant trop souvent le travail de la condition physique ce qui se retrouvait dans le résultat final des matchs. Et qui dit mauvais entraînements dit aussi mauvais matchs, puis mauvaise ambiance et enfin manque de motivation.

Devant cet état de fait, on a vu, encore une fois, l’ASPTT se mettre en sommeil et me voilà de nouveau sans activité hivernale.

L’A.S.P.T.T de BLOIS et son dirigeant Robert PICHEREAU ayant appris cette décision, m’a sollicité pour signer chez eux. Pour continuer ce sport au sein de l’A.S.P.T.T, me voilà donc devenu Blésois et là, j’ai pu apprécier l’esprit de camaraderie et l’ambiance du championnat de 1ère division du Loir et Cher.

En 1954, un dirigeant de l’équipe de basket de l’A.S.P.T.T d’Orléans, Valmar NAVARRE, découvre, au cours de son travail, le Domaine de Soulaire qui appartenait à notre administration. Dans ce parc boisé, un emplacement idéal pour y implanter un terrain de foot ainsi que de jolis vestiaires, mais aussi, comble du luxe, des douches.

Cette année là, un vieux club Orléanais, le patronage de « L’AVENIR » se trouve en difficulté financière et décide de cesser son activité. Un de leurs dirigeants qui travaille aux P.T.T, Valentin RANOUL, envisage de venir à l’A.S.P.T.T.

Avec ses enfants, il amène avec lui de nombreux joueurs de valeur. Quelle aubaine pour notre section. Avec ces renforts, l’A.S.P.T.T qui végétait en 3ème division, voit son avenir d’un autre œil et ses ambitions des plus justifiées.

Un nouveau dirigeant, un esprit et des victoires….et le club monte en 1ère division en 2 saisons.

La cerise sur le gâteau, notre club s’est qualifié pour les quart de finale de la coupe du Centre après avoir éliminé deux clubs de Promotion de Ligue, un club de Promotion d’Honneur et un club de Division d’Honneur, le FCO. Nous succombons en quart à BLOIS contre un club de CFA.

Cette saison a vu notre équipe bien placée pour la montée en Promotion de Ligue, échouer lors de la dernière journée de Championnat.

Les raisons de cette stabilité sont nombreuses. La présence d’un Président actif sur le terrain ; un entraîneur jeune, actif et motivé ; une ambiance amicale et conviviale ; un lieu de réunions au foyer des P.T.T….ont fait de ce club devenu omnisports, un des clubs des plus renommés d’ORLEANS.

Il a fallu à cette section foot, une quinzaine d’année pour faire preuve de stabilité.

Dans ces dernières années, nous avons eu le plaisir de voir un de nos adhérents, Yvon DAVAILLE, appelé en équipe de France P.T.T.

Puis, en 1958, survint un évènement qui a marqué la vie et l’activité de l’A.S.P.T.T Orléans.

Le Centre d’Instructions, qui forme les jeunes au concours de contrôleur, reçu un nouveau et jeune instructeur, Jean FABRE, qui arrivait de TOULOUSE. Il s’est de suite intéressé à la vie du club qui, voyant son engagement pour le sport, a été nommé Secrétaire Général de notre A.S.P.T.T.

A ce poste, il apporte ses idées et ses convictions, qui ont peut être été une petite révolution dans le train-train routinier du club.

Il a suggéré à son Comité Directeur de créer un bulletin à paraître chaque semaine afin d’informer tous les adhérents des diverses sections ainsi que les comptes rendus et convocations pour les matchs du week-end. Gros travail de dactylographie et de tirage, mise en pages, d’envois, mais vu l’intérêt de ce journal, chaque section s’est investie afin d’en assurer sa parution régulière. Cette action a été un véritable catalyseur dynamique pour le club et les sections. Ce « bulletin » qui a existé jusque vers les années 1990 était particulièrement attendu par tous.

Jean FABRE a été aussi dans le Comité d’Accueil des jeunes allemands de MUNSTER et d’un protocole de jumelage entre les P.T.T des 2 villes.

Doté d’idées créatives et avec l’accord des responsables de sections, il a créé une nouvelle compétition à l’intérieur de notre A.S.P.T.T, « le DOSPINSER ». Il s’agissait d’opposer les 6 services des P.T.T d’Orléans sur 12 épreuves pratiquées au sein de l’A.S.P.T.T (foot-basket-volley-natation-bowling-billard-tennis de table- tennis-athlétisme-boules-pétanque…..et belote, sport très pratiqué à cette époque dans notre club.

Ces actions ont permis d’attirer de nouveaux membres dans les sections. Il fallait voir comment les responsables recherchaient dans les services de nouveaux adhérents pour remporter la victoire finale. Cette compétition a été disputée pendant plusieurs années. Ces épreuves avaient un intérêt au sein des sections et des différents services postaux, c’était de resserrer les liens d’amitié et de camaraderie entre les membres participants.

Jean FABRE a lancé à l’A.S.P.T.T le principe des médailles récompenses pour 10, 15 et 20 années de service bénévole au sein du club. A cette époque, l’A.S.PT.T avait 300 adhérents et nous étions en 1961. Ces récompenses qui existent encore aujourd’hui et semblent très appréciées.

Jean a été remarqué par l’Union Nationale des A.S.P.T.T et là, ses interventions et ses idées, ont été appréciées et ont fait progresser le mouvement et les rapports entre les diverses A.S.P.T de la région.

Puis, un jour, il nous a quittés pour retourner dans sa région Toulousaine dans laquelle il vit toujours.

Durant les périodes estivales du début des années 50, j’assurais bénévolement, des cours d’apprentissage de natation aux enfants de collègues dans le canal d’Orléans. …. Et s’est durant cette période qu’il mettait venu l’idée de créer une école de football à l’ASPTT.

….Mais ce n’est qu’en 1960 que j’ai pu mettre concrétiser cette l’idée de créer une école de football à l’intention des enfants des collègues des P.T.T. Je me voyais déjà entouré de jeunes sur un terrain de foot et leur inculquant les bases techniques et morales de ce sport. C’est peut être parce que je n’ai moi-même jamais eu cette éducation de base que m’ai venu cette idée. Après en avoir parlé avec les dirigeants de la section foot, l’idée a fait son chemin et au mois de juillet, un appel à candidature a été lancé dans les services. Une vingtaine de jeunes âgés de 10 à 15 ans se sont inscrits. Pas l’idéal en terme d’homogénéité, mais il fallait faire avec. Dès septembre, les P.T.T nous avaient mis à disposition des moyens de transport pour acheminer les enfants du Campo Santo, notre lieu de rendez vous, au stade de Soulaire. Mes acquis sportifs et de père de famille m’ont permis de motiver et de former des jeunes aux entraînements et aux bases de ce sport.

J’étais équipé de 5 ballons qu’il fallait gonfler avant chaque séance et nous jouions sur un terrain souvent très gras en hiver, sans pelouse bien sûr, et à la limite du jouable. A la sortie des entraînements, nos jeunes avaient plutôt l’air de petits cochons ou de mineurs, souvent maculé de boue de la tête aux pieds. Heureusement, la douche chaude et réparatrice redonnait à nos jeunes le moral pour la séance de la semaine suivante. Mais tous appréciaient l’ambiance, la diversité des exercices, les épreuves de frappes et, bien sûr, le petit match amical de fin d’entraînement.

Il y a de nos jours quelques « anciens » qui faisaient partis de ces jeunes footballeurs et qui se souviennent encore avec plaisir de ces moments riches et particuliers.

Je jouais aussi dans cette belle équipe 1ère de l’A.S.P.T.T avec une vrai bande d’amis motivés et compétitifs. J’y ai tenu ma place de défenseur et capitaine durant une bonne quinzaine d’années.

C’est dans l’année 1964 que j’ai pris la décision de cesser mon activité au sein de l’équipe première de l’A.S.P.T.T….j’avais 40 ans. Avec cette quarantaine, les chocs et les bobos étaient de plus en plus difficiles à supporter. Disons aussi que ma succession était largement assurée par les jeunes de l’école de foot qui arrivaient à se hisser à ce niveau. Mais le virus de foot était en moi et arrêter brutalement n’était pas envisageable.

L’équipe corporative des P.T.T m’a aussitôt contacté et j’ai donc continué cette activité dans une équipe composée d’amis et de copains de travail. Le football corporatif, moins contraignant, avait un avantage, c’était de jouer le samedi ce qui permettait d’être libre le dimanche et me donnait la possibilité d’accompagner mes enfants sur différents stades.

Le « corpo » était géré par un Comité de bénévoles des clubs participants. Ce Comité se réunissait une fois par mois, le soir, dans un café, pour régler tous les problèmes se présentant. J’ai aussitôt été sollicité pour entrer dans ce  Comité. Là, j’ai appris les astuces des règlements et la gestion des compétitions ce qui m’a été très utile par la suite.

En 1967, le Président du District du Loiret et de la Ligue du Centre, Gilbert CATHELINEAU, suivant  les directives fédérales, m’a désigné en tant que responsable corporatif dans ces 2 instances. J’ignorais dans quelle affaire je m’engageais. Aventure enrichissante c’est certain, mais aussi prenante et contraignante qui me demanda un engagement total et toujours bénévole.

J’y suis resté 24 ans…

C’est le Président Yvon CASIMAJOU qui dirigeait la section Football. Il a été longtemps une véritable figure dans le paysage sportif de notre club. Il a dynamisé la section et facilité, de par sa fonction  aux PTT, l’embauche de quelques joueurs de l’équipe 1ère.

Il faut reconnaitre que cette époque d’après guerre nos Directeurs, leurs adjoints et les chefs des différents services, suivaient les directives du Ministère des P.T .T qui, doté d’un gros budget, incitaient les activités sportives des A.S.P.T.T, les poussant à la création d’installations sportives, stades, salles de sports, piscines et facilitaient les détachements de personnels pour la gestion de toutes ces installations. C’est ainsi, après ce qui était appelé « le plan De Gaulle » que des crédits d’Etat on été débloqués pour favoriser la pratique du sport du peuple Français. Le gouvernement, avec le Ministère des P.T.T,  se sont donc appuyés sur les structures des A.S.P.T.T, déjà reconnus et surtout implantées sur toute la France. C’est donc à partir des années 1965 que nous avons vu les A.S.P.T.T se doter de superbes installations sportives et Orléans n’a pas été en reste sur ce point. La contre partie était que les A.S.P.T.T s’ouvrent largement au public extérieur aux P.T.T. De la est née une énorme dynamisation qui ont conduit les A.S.P.T.T de France à des niveaux sportifs les plus élevés ainsi qu’à des effectifs conséquents.

Nos salles omnisports, de gymnastique, de tennis de table, la piscine, le stade, les courts de tennis de Soulaire…..toutes ces installations ont été bâties vers la fin des années 60, début 70.

Notre A.S.P.T.T Orléans est passée de 300 adhérents environ dans la fin des années 1960 à plus de 3500 à l’approche des années 2000.

La section Football avec à sa tête Yves CHASSIER qui est resté Président durant plus de vingt années, est devenue une section forte de plus de 350 adhérents. Elle a atteint, avec son équipe première, le championnat régional ce qui n’était jamais arrivé à cette section. Mais c’est surtout par la fiabilité et le sérieux de son école de football que l’ASPTT a gagné le respect du monde footballistique départemental et régional.

Au cours de ces 70 années, l’ASPTT ORLEANS a vu la création de nombreuses section qui, pour certaines, ont eu d’excellents résultats sur le plan régional et national. Je pense au BASKET tant en masculin qu’en féminine dans les années 45-50 ; le TENNIS de TABLE sous la direction de Jean Paul PRIGENT ; le BOWLING qui a disputé les Championnats d’Europe mais qui a dû cesser son activité car devenue trop onéreuse ; le HANDBALL et j’en oublie forcement…. D’autres n’ont eu que de brèves activités comme le BILLARD ou le RUGBY…..et je me rappelle aussi des superbes organisations comme le RANDONNEE PEDESTRE La Source – Chambord ; les courses de l’Indien ; les nationales de Pétanque à Soulaire et bien sûr l’évènement le plus marquant de notre histoire, les 1ers JEUX NATIONAUX ASPTT merveilleusement conduits par Jean Claude THOREAU et toute la force de nos bénévoles Orléanais.

Voilà, j’ai brossé ici un peu de l’histoire de la « vieille » section FOOTBALL de notre « vieux » club qui vont tous les deux fêter leurs 70ème anniversaire en 2011.

Mais l’histoire de l’A.S.P.T.T ne se résume pas qu’à celle de la section Football….. J’ai encore plein de souvenirs de mes activités dans les sections NATATION créée en 1942….. TENNIS de TABLE – BILLARD – BOWLING et aussi de quelques passages, plus ou moins long, dans les sections PETANQUE – BOULES – BASKET – TENNNIS….etc.

 

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